Les homicides et les suicides ont pris une allure inquiétante au pays de Faure Gnassingbé. Les chiffres enregistrés depuis le début de l’année font froid dans le dos.
En attendant qu’une étude sérieuse et approfondie donne des détails sur leurs causes réelles et propose des pistes de solutions pour les éviter ou sinon les diminuer drastiquement, les homicides et les suicides se multiplient dans le pays à un rythme inquiétant.
Selon les décomptes réalisés par l’antenne togolaise du Réseau ouest africain pour l’éducation de la paix/ West africa network for peacebuilding (Wanep-Togo), depuis l’entame de l’année jusqu’aujourd’hui ces phénomènes de société ont fait beaucoup de victimes.
En effet, à en croire cette organisation non gouvernementale, « Le système d’alerte précoce de Wanep-Togo a relevé que de janvier 2021 à ce jour, douze (12) cas d’homicides dont au moins quatre (04) seraient consécutifs aux conflits conjugaux », ajoutant que « Dans la même période, on dénombre huit (08) cas de suicide dont on ignore les causes ou motifs exacts. Le dernier cas de suicide enregistré est celui d’une femme qui serait pendue le 20 mai à Ahépé (préfecture de Yoto) en présence de son fils de moins de trois (03) ans ».
Comment arrêter l’hémorragie dans l’immédiat ?
« Face à cette situation très préoccupante et aux conséquences psychologiques que cela entraine sur les familles et sur la communauté, Wanep-Togo exhorte les différents acteurs d’animation territoriale du pays, notamment le gouvernement, les autorités locales, les autorités religieuses, la chefferie traditionnelle, les organisations de la société civile, les médias et les acteurs du secteur privé à mutualiser leurs stratégies et moyens afin de lutter efficacement contre le recrudescence des fléaux d’homicide et du suicide au Togo », propose l’ONG spécialisée dans la prévention, la résolution pacifique des conflits et le renforcement de la cohésion sociale et du brassage socioculturel.
Fabrice Kossivi